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Etape 14 : Kessenich – Maasmechelen du samedi 05/09/2020.

Ce sera difficile …

Quelle journée!

Aujourd’hui, nous commençons une demi-heure plus tôt parce que nous avons un certain nombre de rendez-vous en cours de route pour lesquels nous voulons certainement prendre du temps.

Effectivement, 3 Rotary clubs de la région, Maaseik, Lanaken-Maasland et Maasland-Lanklaar, organisent une journée de marche à laquelle 400 personnes se sont inscrites. Certains commenceront avec nous pour le tour final de 33 km, d’autres se connecteront à Maaseik et marcheront 20 km, et un autre groupe marchera 12 km.

Aujourd’hui le voyage nous emmène largement le long de la Meuse, c’est pourquoi nous ne rencontrons pas beaucoup « d’amis gris » (voir reportage d’hier), car la frontière ici est principalement… dans l’eau. Cela contraste avec la météo, car aujourd’hui, nous avons peu ou pas d’eau sur nous: une belle journée ensoleillée dans un paysage magnifique.

Pour l’occasion, nous avons été autorisés à garer notre camping-car sur le marché de Maaseik. Après 10 km, le bourgmestre Johan Tollenaere nous attendait avec beaucoup de monde. Après la photo obligatoire avec Jan van Eyck, nous avons une surprise: Ivo organise une vente aux enchères pour sa propre casquette signée ‘Stop Parkinson Walk’ (achetez-en une vous-même sur ce site), et François Nicoll du Rotary Maaseik gagne avec un offre de 200 euros. Il marche maintenant fièrement avec nous dans la « bonne humeur ».

De Maaseik, nous continuons vers le Wissen, où nous sommes accueillis par une très grande haie d’honneur avec de nombreux patients atteints de la maladie de Parkinson. L’accueil est chaleureux, cordial et « sincère ». Dans un court message par mégaphone, Ivo explique une fois de plus les deux raisons pour lesquelles il a pris cette initiative: d’une part afin de collecter de fonds pour la recherche sur un moyen d’arrêter la maladie (et espérons-le un jour pour la guérir) et d’autre part pour éliminer le tabou qui entoure la maladie. Et en ce qui concerne ce dernier, nous avons également vécu quelque chose de remarquable aujourd’hui.

Pendant notre marche, nous sommes filmés avec diffusion en direct sur Facebook. Après l’enregistrement, une dame s’approche du caméraman en panique et lui demande: « Voudriez-vous me couper? » Ivo lui demande pourquoi. Il s’avère que la dame sait qu’elle a la maladie de Parkinson depuis 5 ans, mais elle la cache à tout le monde. Cela doit être terrible de porter un tel «secret» avec vous jour après jour. Bien que ce ne soit pas du tout nécessaire. N’importe qui peut être victime de cette maladie et personne ne peut y faire. Pourquoi alors devraient-ils ou veulent-ils vivrent cachés?

Après le déjeuner, nous commençons les 12 derniers km de la journée. À travers une magnifique réserve naturelle et Leut, nous arrivons à l’Helix à Maasmechelen, où 400 marcheurs, patients atteints de la maladie de Parkinson et sympathisants du jour nous attendent. Si les mesures corona nous avaient pas limités à 400, ce serait devenu un parti encore plus grand.

La ministre Lydia Peeters, la bourgmestre de Dilsen-Stokkem Sofie Vandeweerd, le bourgmestre de Lanaken Marino Keulen et Dany Vandevoort, gouverneur de district du Rotary, soulignent l’importance de ce projet par leur présence. L’organisation de cette journée de marche peut remettre un chèque de 8 500 euros et nous sommes sûrs qu’un montant supplémentaire sera ajouté. Dans son message, le bourgmestre Keulen se réfère à la devise du Rotary «Service avant soi»: cette organisation internationale peut parfois combiner l’utile et l’agréable, mais c’est surtout une association de personnes qui mettent à disposition leurs propres capacités financières et intellectuelles. Par ailleurs cet engagement va tout d’abord et avant tout au service de la société: Service au-dessus de soi: on se soumet au bien commun.

C’est pourquoi cet effort d’Ivo et Wouter est soutenu par plus de 50 Rotary clubs de partout en Belgique.

Et après cette magnifique journée, sans parler de la météo, nous sommes arrivés au terme des deux premières semaines de ce voyage de sept semaines le long de la frontière belge.

Oh oui, il me restait encore à terminer la première phrase de ce reportage quotidien:

Jour 14. Ce sera difficile… de faire mieux qu’aujourd’hui. Organisation parfaite, Martine et Gerry. Je vous remercie.

Quelle journée!

Bart Purnal