Etape 32 : Muno – Croix Scaille du mercredi 23/09/2020.
J’avais hâte de rejoindre cette rude marche Stop Parkinson de 49 jours et 1500 km en tant que marcheur invité « d’un » jour.
L’étape 32 commence à Sugny, un village frontalier typique dans la province de Namur.
Nous nous réunissons à l’église Saint-Martin. Ivo et Wouter arrivent juste avant 9 heures avec l’équipe logistique de la semaine Erik et Bernard. Jean-Marie du Rotary de Gedinne-Wellin et son épouse sont également prêts à nous rejoindre aujourd’hui.
Après la séance photo nous commençons notre balade, d’abord sur macadam mais bientôt nous partons aussi sur sentier où nous admirons les vues magnifiques et variées. Wouter prend toujours de l’avance avec la cadence d’une montre suisse.
Puis il y a un premier petit arrêt où Erik et Bernard nous attendent et où je découvre la chanson Stop Parkinson.
La visite se poursuit dans cette région de la Semois, où l’on marche parfois aussi sur des voies romaines d’origine. Nous apprenons également que cette région était autrefois connue pour le tabac, mais il n’en reste pas grand-chose aujourd’hui.
En cours de route, notre supportrice Christel nous rejoint et elle tient absolument à nous offrir un livre de Terry Walls: Walls protocol.
Pour le déjeuner, nous sommes attendus par Erik et Bernard qui chouchoutent à nouveau l’équipe.
Le voyage à Croix Scaille monte et descend bien et c’est le voyage avec le plus de dénivelés, environ 700. Wouter nous a envoyés hors route à un moment où nous avons presque dû grimper à quatre pattes et où notre fréquence cardiaque a été sérieusement mise à l’épreuve.
Nous longeons la frontière française, avec de vastes forêts jusqu’à la tour du millénaire, le point culminant de la province de Namur (504m) et le deuxième plus haut de Belgique.
Là, nous sommes attendus par le Rotary de Gedinne-Wellin, qui nous accueille chaleureusement avec des collations et des boissons.
Un chèque de 300 € sera également remis à notre association Stop Parkinson.
C’est ainsi que se termine cette 32ème étape, où nous pouvions probablement profiter d’un dernier jour estival.
Karl Van Lathem