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Le Peloton Parkinson a franchi la ligne d’arrivée

Vous souvenez-vous de la Marche contre la maladie de Parkinson en 2021 ? Ivo et ses nombreux amis avaient alorsmarché pendant 49 jours le long de la frontière belge. 1500 km au total. Chapeau bas, déjà !

Cette année encore, Ivo n’est pas resté inactif. Cette fois-ci, il a parcouru la frontière belge à vélo dans le cadre du Peloton Parkinson. Il l’a fait pour diffuser un message clair : « Agissez pour trouver un remède à la maladie de Parkinson ».

Vous vous demandez comment s’est déroulée cette aventure ? Dans cette lettre d’information, vous pourrez lire son rapport, jour après jour.

 

Jour 1 : Ostende – Dranouter

« J’ai quitté Ostende aujourd’hui à 10 heures, en présence d’une délégation du Rotary d’Ostende et de l’échevin Maxim Donck. Avec mon ami Frédéric De Cock, nous avons parcouru 103 km à vélo jusqu’au Kemmelberg. Beaux paysages et beau temps. Le peloton a pris un bon départ ! »

Jour 2 : Dranouter – Tournai

« Départ à 9 heures sur le Kemmelberg. Après 30 km, nous avons été chaleureusement accueillis par une sympathique délégation du Rotary de Comines-Warneton qui nous a promis une belle contribution. Trèsapprécié ! Nous avons ensuite continué le long de la frontière en direction de Tournai. 85 km avec le vent dans le dos et pour une bonne cause. »

Jour 3 : Tournai – Erquelinnes

« Aujourd’hui, une journée difficile avec 95 km et 500 mètres de dénivelé. Nous sommes partis à 9 heures du matin de Tournai. Heureusement, nous sommes restés au sec, mais nous avons eu le vent contre nous. Frédéric s’est mis à l’abri du vent, tandis que je réglais mon e-bike au maximum.

De très belles vues le long du canal nous ont récompensés. A 16 heures, nous sommes arrivés à destination, Erquelinnes. Ici Frédéric m’a quitté et a été récupéré par sa famille ! Moi, j’ai attendu Magali Froidebise, ma kinésithérapeute, qui m’a fait un super massage. Superbe ! »

Jour 4 : Erquelinnes – Scourmont (Chimay)

« Aujourd’hui le trajet nous mène de Merbes-le-Château à Chimay. 72 km. En compagnie de Gie, mon compagnon de route pour les 3 prochains jours, et de sa femme Dominiek, qui s’occupera de la logistique. Nous partons au sec, mais cela ne dure pas longtemps. Des descentes escarpées – la spécialité de Gie – et bien sûr des collines qui les accompagnent (800 mètres de dénivelé).

En chemin, nous rencontrons Jean-Pierre, qui pêche tranquillement la truite. Nous terminons avec le Peloton Parkinson à l’Auberge des Trappistes. Qu’allons-nous boire… »

Jour 5 : Scourmont – Orchimont

De Scourmont à Orchimont (Vresse-sur-Semois), 94 km et environ 800 mètres de dénivelé. Nous restons au sec aujourd’hui, mais avec seulement 13°C !

Nous traversons d’abord le beau centre de Chimay avant de longer le Ravel sur une trentaine de kilomètres. Très plat, mais pas de vues ! L’après-midi, pique-nique à Givet (FR) et ensuite ‘en direct’ vers Vresse. Le soir, nous sommes invités par le Rotary de Gedinne-Wellin qui a ses locaux dans notre hôtel et qui nous rejoindra demain. Il reste encore 300 km à parcourir jusqu’à Eupen !

Jour 6 : Orchimont – Virton

« D’Orchimont à Virton, 92 km et 1.020 mètres de dénivelé. Nous partons aujourd’hui en compagnie de Gérard & Ulys, membres du Rotary Gedinne-Wellin. Ils nous accompagnent le long de la Semois, la Vresse et la Poupehan.

Nous mangeons notre sandwich en France et roulons jusqu’à Florenville, où nous laissons nos amis. Puis un petit tour à Latour (Virton) où nous attendent Pierre Dusausois et quelques membres du Rotary de Virton. Heureusement, Magali, ma kinésithérapeute, nous accompagne pour un massage. Encore une journée longue mais intense. »

Jour 7 : Virton – Martelange

« Virton à Martelange – 69 km – 1.113 mètres de dénivelé). Une nouvelle équipe aujourd’hui : Erik De Schrijver et Jan Erkelbout emmenés par Lief, mon épouse. Avant de partir, j’ai installé une nouvelle selle plus souple sur mon e-bike. Vers 11h30, nous sommes prêts à partir, sous une pluie battante. Il ne pleuvra qu’une fois aujourd’hui, mais cela durera toute la journée !

Dans l’après-midi, nous trouvons un café pour manger notre pain au sec et prendre une boisson chaude. Dans l’après-midi, nous avons aussi notre premier incident technique : un pneu de vélo crevé. Heureusement, Lief nous vient en aide avec la voiture balai. Elle emmène Jan et son vélo dans un atelier de réparation. Antoine Jansen, un arlonais sympathique (voir photo), a voulu nous aider immédiatement. Vers 17 heures, nous atteignons notre hôtel et essayons de tout sécher pour demain matin. »

Jour 8 : Martelange – Sterpigny

De Martelange à Sterpigny. 70 km et environ 600 mètres de dénivelé.  Départ au sec, puis pluie fine et régulière. Belles vues bien qu’avec un peu de brouillard. Encore un long parcours Ravel d’environ 20 km. Monotone mais rapide et plat.

Vers 15h30 nous atteignons notre hébergement au B&B Le Buisson chez Marc Hendrickx. Demain, c’est le dernier jour, mais un jour difficile ! »

Jour 9 : Sterpigny – Eupen

« De Sterpigny à Eupen. 80 km, 740 mètres de dénivelé, mais 1.017 mètres de descente ! Nous sommes partis sous une pluie fine et avons emprunté le ravel  Venbahnweg pour traverser  les villages de Burg-Reuland et Sankt-Vith, le barrage de Robertville, le Signal de Botrange (694 m) et enfin la Baraque Michel (674 m) ! Ensuite, une longue descente qui permet aux e-bikes d’atteindre les 50 km/h ! Un pur bonheur ! A Eupen, Lief, notre logisticienne, nous attend avec un véritable orchestre tyrolien.

Le PELOTON PARKINSON 2023 est arrivé ! 760 km au total, sans accident, beaucoup de pluie, mais compensé par des vues magnifiques.

 

Il n’y avait pas que le vélo…

Le 11 août, Tine, Caroline et Anne-Lynn ont parcouru la Marche de la mort à Bornem. 100 km pour une œuvre de bienfaisance. Et cette œuvre est « Stop Parkinson ». Parce que chaque euro est un pas en avant. Les femmes aiment raconter leur aventure :

« Nous avons entamé la Marche de la mort à trois, avec une bonne dose de stress. Les premiers kilomètres se sont déroulés sans encombre et l’animation en marge de la marche a permis de profiter d’une ambiance sympathique.

La pluie matinale, torrentielle, nous a trempées et nous a mis des palmes entre les orteils. Heureusement, nous pouvions compter sur nos réserves personnelles, chaussures et vêtements secs, ce qui nous a donné un coup de pouce pour les kilomètres à venir.
Ce fut une véritable épreuve mentale et physique, mais grâce aux nombreux soutiens et appuis, nous avons persévéré et terminé les 100 km ! Nous avons atteint la ligne d’arrivée à 17 heures et avons donc mis 19 heures et 53 minutes.

Merci à tous ceux qui ont contribué à notre aventure. »