Après des semaines de suivi fasciné via Facebook et le site web, le moment est enfin venu. Je peux moi-même contribuer à cette magnifique initiative et ressentir sur place l’atmosphère de cette expédition.
Je parle consciemment d’expédition, quelle est la définition officielle: un voyage dans une région difficile à atteindre pour mener des recherches scientifiques.
C’est absolument un voyage. Zone difficile à atteindre, également. En tout cas, la région entre Muno et Croix-Scaille (étape 31). Faire de la recherche scientifique, pas vraiment, mais encore mieux, la soutenir.
Pour les deux prochains jours, je suis l’acolyte d’Erik qui s’occupe de la logistique cette semaine. Je ne pourrai pas vous parler de la tournée elle-même, je n’étais pas là, mais les réactions ont été enthousiastes. De très belles étapes avec le plus de dénivelés sont désormais démontées. Je peux vous parler du travail dans les coulisses.
Mais commençons par le début et le plus important, les marcheurs. Lundi soir, ma rencontre avec les héros de cette expédition: Ivo (mon voisin) et Wouter. Yvon est là aujourd’hui en tant que marcheur invité. Tous les 3 s’avèrent être des coureurs de marathon expérimentés. Non seulement avec une grande endurance, mais aussi avec un grand cœur pour l’engagement social.
Un soutien logistique est-il nécessaire pour les marcheurs? Eh bien, je peux confirmer que c’est le cas. Ce que les marcheurs doivent accomplir jour après jour est un exploit. En bref: la préparation d’un marathon prend 7 semaines à effectuer pendant 1 jour. Ici, c’est 7 semaines de performance sans pouvoir se préparer. Non seulement la performance physique quotidienne mais la combinaison avec l’activité mentale permanente est épuisante. Pré-briefing, débriefing, revue de voyage d’une journée, établissement de points de contact, socialisation avec les marcheurs d’un jour, passage en mode RP immédiatement après le voyage, fraternisation avec les membres Rotary locaux, conversation avec des dignitaires locaux, réception avec charcuterie, fromages et bières locales, entre les interviews pour les journaux , radio et télévision. Et puis si vous pensez en rentrant à l’hôtel, qu’il y a du repos, c’est faux. Parce que des rapports, des photos et autres doivent encore être envoyés. Des informations sur les prochaines étapes leur seront transmises, le moment final reste à finaliser
Ajoutez à cela, dormir loin de chez vous et en permanence dans un autre lit, tout cela rajoute du piquant à cette réalisation.
Impossible de réaliser tout cela par les marcheurs sans le soutien logistique sur place et tous les assistants qui coordonnent depuis chez eux.
Avec 2 personnes pour la logistique, je vous entends penser, n’est-ce pas exagéré? Eh bien, après le premier jour, je peux déjà confirmer que ce n’est pas le cas. Le camping-car est un bunker mobile QG: avec des horaires de conduite, des procédures, une série de téléphones portables, chacun avec leurs cartes et système de suivi, une zone de stockage pour casquettes et polos, une station de ravitaillement, une cuisine de campagne, une chambre à coucher pour la sieste, une salle de réunion, un caddy, un porte-vélos , un lieu de stockage de matériel promotionnel, un moyen de transport, un véhicule promotionnel mobile, ..
C’était 2 jours que je pouvais à peine estimer à leur juste valeur au préalable. Mais je peux maintenant résumer brièvement: occupé, éducatif, relaxant, fascinant et plus qu’intéressant de consacrer du temps et de l’énergie à ces 2 personnes. Respect pour Ivo et Wouter qui explorent leurs propres limites, parcourent la frontière belge en véritables explorateurs / missionnaires, pour prêcher leur bonne parole.
Que tout aille pour un mieux pendant le reste du voyage!
Bernard Van Wallendael