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Etape 43 : Callenelle – La Glanerie du dimanche 04/10/2020.

Se réveiller à six heures et demie à Anvers, pas si évident pour un oiseau de nuit et ce un dimanche, jour de repos.
Pour mon ami Alexander et l’association Stop Parkinson, j’aime me lever un peu plus tôt. Environ 28 km est au programme du jour. Les soucis quotidiens disparaissent lorsque quelqu’un est confronté à la maladie de Parkinson. De plus, il apparaît que la recherche d’une solution à cette maladie n’est pas une priorité pour la «grande pharma». Après une heure et demie sur l’autoroute, retrouvez Alexandre au parking de la maison communale de La Glanerie. Ensemble, nous roulons dans une voiture jusqu’au point de départ à la station la Callenelle, à 30 km au sud.

La chaîne de télévision régionale de la RTBF est déjà présente. Quelques minutes plus tard, Ivo de Bisschop arrive avec son équipe. La presse est adressée. Espérons que le message parviendra aux téléspectateurs. Dix marcheurs du Rotary Tournais Trois Lys sont présents. Les casquettes sont vendues.
Nous partons à 9h30. Un vent fort et sombre souffle du sud-ouest. Ce sera comme ça toute la journée. L’automne est à la campagne. À un rythme régulier d’un peu plus de 5 km / h nous traversons des parcelles de forêt, passons des prairies, des villages avec de petites parcelles. Parfois en Belgique, puis à nouveau en France. Seules la signalisation et les plaques d’immatriculation des voitures indiquent dans quel pays nous nous trouvons. Le paysage et l’architecture sont presque identiques. En attendant, je rencontre un homme passionné Ivo. La promenade à la frontière de la Belgique avec les pays voisins s’avère être un rêve d’enfant. Dans sa lutte pour plus de ressources financières pour la recherche, la maladie de Parkinson semble être la raison de réaliser ce rêve.

Il y a un premier petit arrêt café le long de l’Escaut. Un premier groupe de Rotariens nous quitte pour «l’apéro». Bien sûr, il n’est pas donné à tout le monde de se contenter de marcher 28 km sans entraînement. Nous marchons sur quelques courtes sections pavées. La classique annuelle du cyclisme Paris – Roubaix semble passer non loin d’ici.

Nous nous arrêtons à la frontière devant un monument en l’honneur de la brigade Piron. Cette brigade notoire a fait le premier pas sur le sol belge ici le 3 septembre 1944. Plus de 76 ans plus tard, nous sommes ici. Pour un combat différent. Des photos sont prises. Nous continuons notre voyage. Le soleil perce la couverture nuageuse de temps en temps. Après 18 km en bordure d’une belle avenue bordée d’arbres et à proximité de quelques vergers, nous nous arrêtons pour le déjeuner.

La radio RTBF est présente cette fois. Ivo redonne une interview avec enthousiasme.

Encore 10 km à parcourir, cette fois principalement le long des routes principales, où à peine une voiture passe. Les Rotariens se joignent ici et là. Aussi quelques familles, qui s’avèrent être des amis de l’équipe «Stop Parkinson Walk».
À La Glanerie, nous sommes chaleureusement accueillis par un groupe de musique qui joue de la musique joyeuse. Elèves du collège de Tournai.

A l’intérieur, dans le respect des règles Covid, nous sommes chaleureusement accueillis par le président du CPAS.
Après un discours au nom du bourgmestre, un chèque de 1.000 euros est remis.
Ivo remercie le conseil municipal pour son généreux don. Il fait un autre appel pour se débarrasser de la maladie de Parkinson, au moins pour atténuer les effets de la maladie. Son énergie et son enthousiasme sont nourris par de tels événements.
Le président du Rotary club «Tournai Trois Lys» prend la parole. Outre le soutien de 4.000 euros pour cette année, il promet également un soutien pour l’avenir au nom de son club.
Enfin, Jean-Claude Colasse, membre du Rotary Club et patient parkinsonien, apporte un témoignage poignant d’optimisme. Une chanson «Parkinson aussi» d’après l’air de Félicie de Fernandel, est récitée par lui. Toute la salle est sympathique.
Un verre de délicieuse bière régionale sur l’amitié est servi. Le groupe joue à nouveau à l’extérieur. Le soleil de fin d’après-midi fait oublier le vent frais. Ce n’est pas sans raison que nous expérimentons le slogan «La Wallonie terre d’acceuil» sur nos corps raides.

Jean-Baptiste Braet